Oui, la conduite à une pédale peut exercer plus de contraintes sur les arbres et les joints de transmission homocinétique (CV) que le freinage traditionnel. En effet, la contrainte est transférée directement aux joints homocinétiques pendant la décélération, en plus de la contrainte normale due à l'accélération. En revanche, le freinage traditionnel utilise des plaquettes de friction, qui ne chargent pas les arbres de transmission homocinétique.
Comment le freinage à une pédale sollicite les arbres de transmission homocinétique
La conduite à une pédale utilise le freinage par récupération, où le moteur électrique agit comme un générateur pour ralentir le véhicule et récupérer de l'énergie. Ce processus provoque deux types de contraintes clés sur les arbres de transmission homocinétique :
Couple bidirectionnel : Contrairement à une voiture à essence, où les arbres sont principalement sollicités pendant l'accélération, les arbres d'un véhicule électrique sont soumis de manière répétée à un couple important dans les deux sens – lors de l'accélération et du freinage par récupération. Cette force d'aller-retour peut causer plus d'usure au fil du temps.
Charge mécanique cyclique : Pendant le freinage par récupération, les moteurs exercent une résistance sur les arbres, ce qui peut provoquer un cyclage mécanique des composants tels que les supports moteur et les joints homocinétiques.
J'ai également consulté d'autres sources et la conduite à une pédale exerce une pression accrue sur les arbres de transmission homocinétique, mais ils devraient être conçus pour y faire face. Quelle est la limite de résistance des composants avant qu'ils ne s'usent ?
Il semble que la graisse ne supporte pas la contrainte, mais les composants, si ?