Polarisant. C'est ainsi que je décrirais la réaction des médias automobiles à l'absence de lunette arrière dans la Polestar 4. Le crossover électrique construit en Chine, qui a été jeté dans l'arène avec la très populaire Tesla Model Y, devait se démarquer de la foule pour avoir une chance de réussir.
Mais la décision de vendre une voiture sans lunette arrière dans un segment aussi compétitif n'a pas été bien accueillie par certains journalistes, dont notre propre Kevin Williams, qui a déclaré que manœuvrer la voiture était parfois frustrant.
Cela dit, une entreprise automobile existe pour gagner de l'argent, et tant que les clients sont satisfaits, les lumières restent allumées et la chaîne de montage continue de fonctionner. C'est exactement ce qui s'est passé chez Polestar, et c'est précisément grâce à sa caractéristique la plus controversée.
Le PDG de Polestar, Michael Lohscheller, a récemment déclaré à Autocar que la majorité des clients de la Polestar 4 apprécient le rétroviseur numérique. "80% des clients s'y habituent très rapidement, puis ils l'aiment", a déclaré Lohscheller. "Mais je dirai qu'il y a aussi des gens qui ne l'aiment pas."
Le grand patron de l'entreprise n'a pas mâché ses mots, reconnaissant que la voiture est polarisante, ce qui s'avère parfois très bénéfique. "Tout le monde a une voiture plutôt correcte, mais vous voulez une voiture très spécifique", a ajouté le PDG. "Nous ne voulons pas d'une voiture pour laquelle tout le monde dit : 'Eh bien, je l'aime bien'. Non, il faut l'adorer ou pas."
En termes de ventes, le pari semble également avoir porté ses fruits. Au premier semestre de l'année, les ventes mondiales au détail de Polestar ont augmenté de 51,1% par rapport à la même période l'année dernière, pour atteindre 30 289 unités. Cela dit, l'année dernière a été une déception, avec seulement 20 047 voitures vendues dans le monde.
La Polestar 4 est positionnée entre la berline d'entrée de gamme Polestar 2 et la plus grande Polestar 3. Cela dit, la Polestar 2 a été abandonnée aux États-Unis, ne laissant que les deux crossovers pour convaincre les clients que le constructeur automobile sino-suédois est plus qu'un simple dérivé de Volvo.
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